
Marielle Robichaud est une artiste québécoise. Elle utilise la peinture acrylique et les médiums mixtes pour créer des tableaux débordants de vitalité. Bienvenue dans son univers de création!
Tulipes rococo
mercredi 18 mai 2011
Danseuse aux yeux bleus

La nature revient au gallop
Alors, la tulipe lorsqu'elle est coupée et mise en vase, a la particularité de se déployer et sa tige allonge presque à vue d'oeil. C'est comme si elle buvait l'air autant que l'eau qui la nourrit, et voulait tout voir et se donner toute entière à la fois. J'étais donc habitée par l'urgence de saisir cette intensité de vie sur la toile. Désirant au départ, peindre tout le bouquet avec le vase, j'ai finalement choisi me concentrer sur une vedette. Elle s'est imposée à moi et je n'ai pas résisté, me sentant privilégiée d'être témoin de cette générosité.
jeudi 14 avril 2011
Commencement d'une nouvelle saison
Après un long moment de silence dans mon atelier de peinture, l'animation va y reprendre de plus belle très bientôt. Mon jardin m'offre déjà une abondance de sujets et la lumière s'étire et se fait plus généreuse. L'esprit libéré et plus léger, je m'apprête à m'installer régulièrement avec mes pinceaux et mes couleurs, prête à m'éclater comme un bourgeon enfoui sous la neige depuis des mois, n'attendant que le moment où il verra enfin le jour. J'ai découvert tout récemment la façon dont les Indiens célèbrent l'arrivée du printemps en se couvrant de pigments de couleurs les uns les autres dans une grande fête qu'on appelle la fête de Holi. Je me sens tout à fait dans cet esprit... Faites de la place pour le bonheur, la grisaille de l'hiver a assez duré!
jeudi 3 mars 2011
Pichet aux fleurs de soie

Je me juge pourtant parfois en regardant
mes oeuvres et trouve bien ordinaires mes choix de sujets ou ma façon de les traiter. Je me demande à qui pourrait bien plaire telle ou telle toile autrement qu'à moi. En quoi mon art vaut-il la peine qu'on s'y intéresse? Tant d'artistes font tant de belles choses, c'en est étourdissant...
Le gazon est toujours plus vert chez le voisin n'est-ce pas?...Alors peut-être que pour quelqu'un d'autre, je suis le voisin!
C'est excitant de pouvoir essayer de faire quelque chose d'unique qui révolutionnerait le monde de l'art et le monde tout court, tant qu'à y être! Mais je pense que cela ne peut être fait qu'en créant à partir de ce qui vient du plus profond de soi. Et comme chaque personne est unique avec sa vision propre, il ne peut s'en suivre qu'un produit unique. Et c'est en regardant l'ensemble de l'oeuvre que tout cela prend son sens parfois. Il n'y a rien qui presse...
vendredi 18 février 2011
Coeur bleu

Parfois, l'envie de peindre quelque chose en particulier se transforme au fur et à mesure que le tableau progresse. Récemment, j'ai commencé une grande toile (40''x40'') avec l'idée en tête de m'inspirer des oeuvres de Mark Rothko, parmi lesquelles je ne saurais choisir tant elles me plaisent beaucoup. J'avais planifié diviser ma toile en grandes plaques de couleurs et d'y mettre beaucoup, beaucoup de jaune... Mais voilà que pendant l'exercice, un élan intérieur tout autre, rempli de bien-être, de bonheur, d'urgence, m'a poussée dans une direction imprévue. L'état dans lequel je me sentais aurait pu donner naissance à une oeuvre correspondant à mon plan, mais c'est comme si mon être ne voulait pas s'en laisser imposer. Ma gestuelle se faisait de plus en plus intense et spontanée. L'oeuvre qui prenait vie devant mes yeux me plaisait énormément. J'avais laissé mon coeur me guider et j'étais à l'écoute, ouverte à toute possibilité. Je la vois vraiment comme une radiographie de moi dans le feu de l'action. Dans ma quête d'une plus grande spontanéité dans mon oeuvre, j'aurais difficilement pu faire mieux!
La grande toile jaune, ce sera pour une autre fois!
La grande toile jaune, ce sera pour une autre fois!
dimanche 13 février 2011
Bouquet aux lis blancs

Mon désir de mener plus loin le côté expressif dans ma peinture m'a poussée à suivre des cours et pratiquer à regarder d'une façon plus libre. Exagérer sur ma toile ce que je vois en vrai pour transmettre une plus grande sensibilité et d'avantage de personnalité, voilà mon objectif. Cela peut sembler si simple! Mais pour moi, qui ai longtemps eu le réflexe de chercher à rendre aussi fidèlement qu'une photo, c'est un exercice extrêment exigeant et difficile. Voilà un pli dont il n'est pas facile de se débarrasser.
C'est comme chercher à retrouver son regard d'enfant et regarder l'essentiel, d'une certaine manière.
En même temps, n'est-il pas primordial d' accepter d'être rendue là ou je suis? Tout ce que j'ai vécu jusqu'ici a formé l'artiste que je suis maintenant. L'art que je fais a une valeur et traduit mon âme tout autant. Le tableau montré aujourd'hui, en est un réalisé dans le cadre du cours, l'automne dernier. Il est le fruit d'un combat entre mon réflexe naturel de peindre exactement ce que je vois, et le désir de lui donner un souffle de spontanéité et de poésie...
samedi 15 janvier 2011
courtepointe

l'age de 12 ou 13 ans. Depuis, j'en ai produit
quelques-unes et c'est une activité que
j'aime beaucoup, mais que j'ai mise de
côté ces dernières années, faute de temps. J'ai alors eu l'idée récemment d'en peindre une en y incluant des vrais morceaux de tissus et en utilisant des techniques qui ont fait partie de mes tableaux des dernières années.
Le résultat me plaît beaucoup.
Le fait que ce soit un dyptique, m'a inspiré à la présenter en deux options.
J'ai placé les deux toiles dans un sens différent pour transformer sa forme carrée d'origine en une longue bande étroite qui lui donne un tout autre aspect dynamique et innatendu.
Bouquet à la nappe rose

Durant le congé des Fêtes, j'ai choisi de peindre un de mes bouquets de fleurs de soie que j'affectionne tout particulièrement et que je ne me lasse pas de regarder. Il y a plusieurs mois que j'en avais envie...Et je les aime tellement dans ce pichet à pois...Pourquoi immortaliser des fleurs qui ne fanneront jamais? Mais c'est le plaisir de partager sur toile ce qui me plaît et m'inspire! À mes yeux, je ne pouvais qu'aimer la toile qui en résulterait...et c'est le cas.
Aussi bien profiter des modèles que j'ai à la main pendant que mon jardin se repose.
samedi 1 janvier 2011
Traduction en couleurs d'une conversation
Depuis septembre 2009, je prends des cours de peinture acrylique avec Isis Duperré.
Cest une formation très intéressante qui m'amène à voir autrement et à pousser toujours plus loin mes limites.
Au début décembre, j'y ai fait une expérience très enrichissante. Au dernier cours de la session, nous avons eu la surprise de devoir faire une toile abstraite en duo. J'étais en équipe avec ma collègue Danielle Robitaille. Nous avions pour consigne de peindre en équipe, mais sans se parler, avec pour toute parole la couleur. Chacune à notre tour n'avions droit qu'à un coup de pinceau. Nous devions être attentive à ce que l'autre faisait et répondre par notre touche sur la toile. De voir l'autre mélanger ses couleurs et les appliquer là ou on ne s'y attendait pas était à chaque fois surprenant et nous poussait à répondre avec vigueur et enthousiasme. Souvent impressionnée des bon coups de notre partenaire, on sentait le besoin de se surpasser. Puis, parfois frustrée de voir une belle tache de couleur disparaître sous une nouvelle, c'était à nous de répondre par la bouche de notre pinceau...
Quel bonheur que de se laisser porter par cette aventure! Tout est dans un juste équilibre entre l'affirmation de soi et l'écoute de l'autre. En peu de temps, la toile était remplie et satisfaisante. Savoir arrêter au bon moment est aussi un art... Nous avons donc eu le temps d'en faire une deuxième pour notre plus grande joie, car chacune pouvait ainsi partir avec un souvenir tangible de cette étonnante et mémorable conversation colorée, énergique et des plus joyeuses...
Voilà un des deux tableaux exécutés lors de cet exercice.
Pas besoin de traducteur...
Cest une formation très intéressante qui m'amène à voir autrement et à pousser toujours plus loin mes limites.
Au début décembre, j'y ai fait une expérience très enrichissante. Au dernier cours de la session, nous avons eu la surprise de devoir faire une toile abstraite en duo. J'étais en équipe avec ma collègue Danielle Robitaille. Nous avions pour consigne de peindre en équipe, mais sans se parler, avec pour toute parole la couleur. Chacune à notre tour n'avions droit qu'à un coup de pinceau. Nous devions être attentive à ce que l'autre faisait et répondre par notre touche sur la toile. De voir l'autre mélanger ses couleurs et les appliquer là ou on ne s'y attendait pas était à chaque fois surprenant et nous poussait à répondre avec vigueur et enthousiasme. Souvent impressionnée des bon coups de notre partenaire, on sentait le besoin de se surpasser. Puis, parfois frustrée de voir une belle tache de couleur disparaître sous une nouvelle, c'était à nous de répondre par la bouche de notre pinceau...
Quel bonheur que de se laisser porter par cette aventure! Tout est dans un juste équilibre entre l'affirmation de soi et l'écoute de l'autre. En peu de temps, la toile était remplie et satisfaisante. Savoir arrêter au bon moment est aussi un art... Nous avons donc eu le temps d'en faire une deuxième pour notre plus grande joie, car chacune pouvait ainsi partir avec un souvenir tangible de cette étonnante et mémorable conversation colorée, énergique et des plus joyeuses...
Voilà un des deux tableaux exécutés lors de cet exercice.
Pas besoin de traducteur...
mardi 7 décembre 2010
Vos commentaires sont les bienvenus!
vendredi 26 novembre 2010
Callas au pot de verre

Depuis plusieurs années, j'ai pris l'habitude d'emporter mon matériel d'artiste avec moi lorsque je pars en vacances. Les tableaux que je peins alors sont imprégnés de l'air que je respire, de l'ambiance qui règne autour de moi, des sons, des odeurs et saveurs propres aux lieux ou je me trouve. Ils deviennent ainsi plein de souvenirs, et m'apportent beaucoup de joie lorsque de retour à la maison, je les regarde.
Il y a un peu plus d'un an, je suis allée à Toronto, avec mon amie, et nous avons passé un peu de temps à peindre ensemble chez sa soeur. Il y avait là, un bouquet de callas orangés sur le foyer qui me plaisais bien, et j'ai choisi d'en faire une peinture. Installées dans la petite cour, l'air était frais et notre coeur dansait de joie. On dirait que le temps s'était arrêté juste pour nous.
Si je m'écoutais ces jours-ci, je partirais en voyage pour changer d'air, faire le plein d'inspiration et d'énergie, voir d'autres paysages et peindre sous d'autres influences...Mais ce n'est pas vraiment le moment, vu tout le travail que j'ai sur la planche.
Alors, en attendant de pouvoir repartir à l'aventure, je peux me replonger dans les jolis souvenirs d'escapades passées en ressortant des tableaux exécutés au loin, porteurs de moments précieux, et m'en nourrir. L'art, ça sert aussi à ça...
Il y a un peu plus d'un an, je suis allée à Toronto, avec mon amie, et nous avons passé un peu de temps à peindre ensemble chez sa soeur. Il y avait là, un bouquet de callas orangés sur le foyer qui me plaisais bien, et j'ai choisi d'en faire une peinture. Installées dans la petite cour, l'air était frais et notre coeur dansait de joie. On dirait que le temps s'était arrêté juste pour nous.
Si je m'écoutais ces jours-ci, je partirais en voyage pour changer d'air, faire le plein d'inspiration et d'énergie, voir d'autres paysages et peindre sous d'autres influences...Mais ce n'est pas vraiment le moment, vu tout le travail que j'ai sur la planche.
Alors, en attendant de pouvoir repartir à l'aventure, je peux me replonger dans les jolis souvenirs d'escapades passées en ressortant des tableaux exécutés au loin, porteurs de moments précieux, et m'en nourrir. L'art, ça sert aussi à ça...
samedi 13 novembre 2010
Vase aux tulipes

C'est pourtant un travail que j'aime. Il me permet aussi d'utiliser ma créativité. J'adore travailler à partir de tissus qui m'inspirent et créer des modèles qui prennent vie sur scène. Je vois le vêtement comme une forme de sculpture en mouvement.
Mais c'est vers la peinture que mon coeur penche...Elle est aussi importante pour moi que l'air que je respire.
Ainsi, le temps plus court passé à peindre durant la saison des costumes devient particulièrement précieux. C'est alors la fête...
La peinture se fait plus épaisse et l'ajout de nouvelles composantes fait maintenant son apparition dans mes toiles. Inspirée par les tableaux intégrant du collage, j'ai commencé à intégrer des bouts de tissus dans certaines de mes oeuvres. Les retailles que je garde parce que trop jolies peuvent maintenant servir autrement que dans mes courtepointes! De cette façon, je réunis en quelque sorte ces deux aspects de ma vie qui se complètent pour façonner qui je suis.
Sur cette toile intitulée "Vase aux tulipes", c'est à partir du vase que j'ai taillé dans un tissu que j'ai construit le tableau. Le gris est généralement rare dans ma palette. J'ai délibérément choisi de lui donner un rôle plus important dans cette composition, afin de mettre de l'avant les couleurs chaudes des tulipes... L'hiver est tout proche, mais sur ma toile, je peux bien mettre du printemps! Voilà la liberté!
jeudi 4 novembre 2010
Bouquet d'hémérocalles
Je collectionne les hémérocalles dans mon jardin depuis plusieurs années maintenant, et cet été je me suis fait plaisir en les rassemblant en un bouquet
... J'en ai fait plusieurs photos afin de peindre une toile lorsque j'en aurais la chance.
J'ai choisi un format de 36"x36" pour rendre tout l'amour que j'ai pour cette collection qui se décline dans une riche palette de roses, de rouges et d'orangés.
Lorsque je me permets de peindre sur une toile de grand format, c'est un plaisir multiplié par cent... De plus, quand c'est à la spatule, on dirait que la communion avec le tableau est encore plus grande. Comme si le contact était plus direct entre moi et la couleur. Comme si la créativité coulait encore plus de source. Autrefois je me surprenais très souvent à peindre avec la main gauche dans le dos. C'est un réflexe dont je ne connais pas la signification et que j'ai observé chez d'autres artistes plusieurs fois. Mais maintenant, bien souvent, ce sont mes deux mains qui tiennent pinceaux et spatules prêtes à intervenir à tout moment revendiquant chacune le droit d'auteur!

J'ai choisi un format de 36"x36" pour rendre tout l'amour que j'ai pour cette collection qui se décline dans une riche palette de roses, de rouges et d'orangés.
Lorsque je me permets de peindre sur une toile de grand format, c'est un plaisir multiplié par cent... De plus, quand c'est à la spatule, on dirait que la communion avec le tableau est encore plus grande. Comme si le contact était plus direct entre moi et la couleur. Comme si la créativité coulait encore plus de source. Autrefois je me surprenais très souvent à peindre avec la main gauche dans le dos. C'est un réflexe dont je ne connais pas la signification et que j'ai observé chez d'autres artistes plusieurs fois. Mais maintenant, bien souvent, ce sont mes deux mains qui tiennent pinceaux et spatules prêtes à intervenir à tout moment revendiquant chacune le droit d'auteur!
lundi 18 octobre 2010
Exposition avec le C.A.P.S.Q.

J'ai le plaisir de vous inviter à venir me rencontrer
et voir 4 de mes toiles récentes présentées au concours,
Du 28 au 31 octobre 2010
lors de la 27ème exposition concours-gala organisée par le
CERCLE DES ARTISTES PEINTRES ET SCULPTEURS DU QUÉBEC
Au Centre culturel Brancusi (Posescu)
au 8060 Christophe Colomb, à Montréal
(Métro Jarry / stationnement gratuit)
Vernissage le jeudi 28 octobre de 14h à 21h
vendredi et samedi: 13hà 21h,
dimanche: de 11h à 17h
Admission adultes 5$
14 ans et moins gratuit
2$ seront remis à CASIRA, organisme humanitaire québécois
14 ans et moins gratuit
2$ seront remis à CASIRA, organisme humanitaire québécois
Au plaisir de vous y rencontrer!
mercredi 13 octobre 2010
L'art de repousser le doute
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Quel artiste ne doute pas? Je pense que l'acte de créer implique nécéssairement le doute.
Je suis souvent bien incertaine de mon talent, de la pertinence de mon travail de création, de son intérêt pour autrui, de sa valeur, de sa nécessité même... La comparaison avec les autres peut aussi venir ébranler ma confiance. La crainte de perdre mon temps et de ne pas être utile se pointe, et voilà la culpabilité qui se montre le bout du nez!
Pourtant, je ne peux pas vivre sans créer, sans chercher à construire quelque chose de nouveau, sans extérioriser cette énergie vibrante qui déborde de moi.
Tellement de fois par jour, je suis émerveillée par ce qui m'entoure. Mon oeil cherche le beau, et le voit sans cesse dans bien des choses. Puis mes mains cherchent à recréer la beauté tout spontanément. Je me sens choyée par la vie et tente de le manifester et partager à ma façon. J'aime transmettre quelque chose de positif dans mes oeuvres.
Le tableau montré ici, en est un que j'ai peint à la demande de ma belle-mère aujourd'hui décédée. Elle était alors atteinte du cancer. Déjà un an que j'ai peint cette toile et les couleurs des feuiles d'automne me rappellent combien j'ai senti que cette oeuvre lui a procuré plaisir des yeux et apaisement du coeur durant les derniers mois de sa vie. J'avais l'impression que c'était précieux pour elle et que mon art prenait tout son sens. Voilà le genre de pensée qui me permet de balayer le doute et de continuer de donner le meilleur de moi même dans mon art, espérant toucher l'âme de l'observateur.
Je suis souvent bien incertaine de mon talent, de la pertinence de mon travail de création, de son intérêt pour autrui, de sa valeur, de sa nécessité même... La comparaison avec les autres peut aussi venir ébranler ma confiance. La crainte de perdre mon temps et de ne pas être utile se pointe, et voilà la culpabilité qui se montre le bout du nez!
Pourtant, je ne peux pas vivre sans créer, sans chercher à construire quelque chose de nouveau, sans extérioriser cette énergie vibrante qui déborde de moi.
Tellement de fois par jour, je suis émerveillée par ce qui m'entoure. Mon oeil cherche le beau, et le voit sans cesse dans bien des choses. Puis mes mains cherchent à recréer la beauté tout spontanément. Je me sens choyée par la vie et tente de le manifester et partager à ma façon. J'aime transmettre quelque chose de positif dans mes oeuvres.
Le tableau montré ici, en est un que j'ai peint à la demande de ma belle-mère aujourd'hui décédée. Elle était alors atteinte du cancer. Déjà un an que j'ai peint cette toile et les couleurs des feuiles d'automne me rappellent combien j'ai senti que cette oeuvre lui a procuré plaisir des yeux et apaisement du coeur durant les derniers mois de sa vie. J'avais l'impression que c'était précieux pour elle et que mon art prenait tout son sens. Voilà le genre de pensée qui me permet de balayer le doute et de continuer de donner le meilleur de moi même dans mon art, espérant toucher l'âme de l'observateur.
mercredi 15 septembre 2010
Autoportrait à la robe d'été
Le désir de peindre ne vient pas toujours de la même façon et parfois l'inspiration tarde à se manifester. Une journée dans l'atelier peut filer sans qu'il n'en resulte de fruit satisfaisant alors qu'en d'autres occasions, je peux être très productive et réussir à peindre plusieurs tableaux qui me procurent fierté et contentement au cours d'une même séance.
Au milieu de l'été, je me suis installée un matin pour achever un tableau entrepris plusieurs jours auparavant. Je sentais qu'il me fallait mettre la dernière touche à cette toile afin d'avoir l'esprit
libre pour commencer quelque chose de nouveau. Une fois le travail achevé, j'étais réchauffée et dans mon élan. C'est ainsi qu'est né cet "Autoportrait à la robe d'été", dans la douce lumière matinale de ma cuisine. Je me sentais belle ce jour-là et malgré mon air sérieux dû à la concentration, je ne pouvais être plus heureuse et avais l'impression d'être au bon moment au bon endroit. C'est au cours de cette même journée que j'ai peint par la suite ''Jolie rêveuse''. Je n'ai eu qu'à me laiser porter par cet élan jusqu'au bout et ne l'ai pas regretté! C'est le genre de moment de grâce dont on se souvient longtemps...
mercredi 8 septembre 2010
Chaise et digitales

de création en commun. Au début de la journée, on ne sait pas quel projet va prendre forme, puis après avoir pris une bouchée ensemble, on s'installe dans la cour avec notre matériel et on y trouve toujours une source d'inspiration. Ce sont des moments de pur délice ou la liberté et la joie sont à l'ordre du jour. Le bonheur est dans l'acte lui même de la création sans trop de souci du résultat.
Voici une toile que j'ai peinte lors d'une de ces rencontres, alors que mes digitales étaient au summum de leur beauté!
vendredi 27 août 2010
Béatrice en 20 minutes

peindre "sous pression" avec Ella,
j'ai decidé de faire des exercices
"défi 20 minutes" à l'acrylique sur papier aquarelle.
Ça demande de se mettre dans un
état de concentration intense et je deviens
tellement absorbée par le travail
d'observation et de transmission sur le support
que le résultat est une surprise à la fin!
La tentation est grande de changer
quelques détails ici et là,
quelques détails ici et là,
mais c'est un choix que de laisser le résultat en place
et accepter que c'est ainsi que je voyais à ce moment...
mercredi 18 août 2010
Coques de bateaux

Cet été, un vent nouveau m'a amenée à peindre à la spatule
pour créer des tableaux très différents de ce que j'ai fait jusqu'ici.
Suite à des visites répétées dans les ports des Maritimes et de la Gaspésie,
maintes fois admirative devant les coques de bateaux
aux couleurs usées témoignant de leur vécu,
j'ai décidé de m'en inspirer
et il s'en est suivi un élan créateur très énergisant.
Le résultat: une série de toiles
intitulées "Coque de bateau" et numérotées.
Imagine ces vieux bateaux

marqués par le temps et les aventures
peints et repeints saison après saison
Chaque voyage,
chaque rencontre laisse sa trace.
Au fil des marées,
de la caresse de l'eau
aux tempêtes et grands vents,
une écorchure ici et là,
des éclats de peinture décollent
et se retrouvent au fond de la mer,
laissant voir le passé...
Chaque tableau raconte une histoire!
Trois d'entre eux seront exposés à Cangas en Espagne
à la CASA da CULTURA
du 3 au 13 septembre 2010
lors de l'exposition organisée par le CAPSQ.
lundi 2 août 2010
Marianne à Cuba

Voilà un portrait de ma fille Marianne, que j'ai réalisé cet été à partir d'une photo prise sous le soleil du sud l'hiver dernier.
De plus en plus, je tends à peindre en direct.
Je trouve qu'il y a un moins grand défi et par le fait même une moins grande satisfaction à peindre d'après photo, du moins avec l'approche que j'avais jusqu'à récemment. Mais maintenant, avec ma nouvelle façon de travailler en peignant par taches de couleur, je regarde l'image autrement et ne cherche plus à faire
une toile ayant l'air d'une photo. Je me permets d'avantage de liberté. Plus nécéssaire de lécher autant, de fondre en douceur les dégradés, autrefois mon réflexe naturel, dont je me sentais presque prisonnière à un certain moment. Ainsi, le fait de travailler à partir d'une photo présente maintenant pour moi simplement un autre type de défi. C'est déjà un exercice très stimulant que de faire une interprétation personnelle remplie d'authenticité.
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